Lors de l’examen du projet de loi relatif à la cohésion sociale par les députés, la droite a, de nouveau, montré son vrai visage, celui de l’inconstance et de l’indécence.
D’abord l’inconstance :
Alors qu’elle venait, à l’occasion du projet de loi de finances, de reconnaître que les ventes à la découpe entraînaient la flambée des prix à la location et à l’acquisition et des situations inacceptables pour de nombreux locataires, elle a rejeté une proposition des députés socialistes tendant à freiner cette spéculation immobilière. Son motif ? Il faut attendre et réétudier le sujet à l’occasion d’un éventuel futur projet de loi.
Puis l’indécence :
En plus de ne pas tenter de réprimer la spéculation immobilière la droite a restreint les critères du logement décent définis dans la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU : des logements de moins de 9 m2 pourront désormais être loués. Cette mesure va permettre à certains propriétaires privés de s’enrichir au détriment des plus défavorisés. Cette mesure a été adoptée sous le prétexte fallacieux de lutte contre la crise du logement.
Cette crise du logement doit être combattue et non pas servir à d’obscurs desseins.